Ce n’est pas parce que cela n’existe pas encore que c’est une bonne idée !

Dans toutes les écoles de commerce les exemples de business voués à l’échec ne manquent pas. Si un produit n’existe pas encore, c’est souvent pour de bonnes raisons. Les consommateurs n’en veulent souvent pas. Et pourtant, tant que l’on ne l’a pas testée, on peut préjuger de la pertinence de l’idée...

Est-on dans ce cas-là avec le vin en canettes ? Une idée, pas vraiment nouvelle, beaucoup ont déjà réfléchit au procédé, mais peu se sont vraiment lancés, et aucun n’a réellement osé en France.

Déjà existante partout dans le monde, mais une nouveauté en France

C’est en travaillant au Japon pendant cinq ans que Cédric Segal, entrepreneur de 37 ans, a rencontré le vin en canette. Il décide alors de développer ce concept, mais avec du vin français.

Du vin bas/moyen de gamme pour des canettes

Nulle question de partir du vin haut de gamme, ce serait un sacrilège. Le vin proposé par Winestar, la société qui commercialise ce vin en canette, est un Corbières. Cela n’a pas du être facile de convaincre les producteurs. Leur image de marque risque d’en prendre un coup, en France.

En effet, à l’étranger le conditionnement des produits ne recueille pas la même attention. Ainsi le marché anglo-saxon, pourtant grand amateur de bons vins, n’est pas choqué par le contact entre l’aluminium et l’alcool.

2,50 € la canette de 187 ml, en rouge, rosé ou blanc

Rosé, blanc et rouge sont donc désormais disponibles pour la somme de 2,5 € la canette, dans des points de distribution encore très restreints (seuls Carrefour City de Paris Saint-Lazare et La Civette de la Bastille en proposent). Le projet vise à « mettre en boîte » par la suite des vins de Bordeaux, de Bourgogne ou du Rhône.

Ces canettes sont vendues à 59 € TTC, par lot de 24. On ne peut pas pour l’instant mixer rouge, blanc et rosé, dommage. Achat possible en ligne sur le site winestar