La 160ème vente des vins des Hospices de Beaune aura bien lieu dimanche 15 novembre 2020. Cette vente aux enchères sera orchestrée par Christie’s sous les Halles de Beaune à 14 heures 30 précises dans un format raisonnable et raisonné ouvert aux acheteurs professionnels et aux acheteurs particuliers français et du monde entier par téléphone ou en ligne. Des places en présentiel seront accessibles dans le respect du décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020.

Vente aux enchères

Si vous désirez enchérir en ligne sur CHRISTIE’S LIVE et si vous avez déjà un compte en ligne, vous pouvez vous enregistrer dès à présent. Dans la négative, vous avez jusqu’au samedi 14 novembre minuit pour vous enregistrer en ligne.

Le produit des ventes est destiné à l’hôpital, à l’exception de la
pièce des Présidents, dont le bénéfice est versé cette année à la Fédération hospitalière de France.

20.400€ en moyenne par barrique

Les vins, réparties en 50 cuvées de rouge et de blanc, seront proposées, à 85 %
classés premiers et grands crus. En 2019, ces ventes ont rapporté 12 millions d’euros, avec un prix moyen de 20.400 euros pour une pièce de 228 litres.
La cuvée la plus chère, Mazis-Chambertin Madeleine Collignon, s’est envolée à près
de 1,4 million. La pièce des Présidents, un Corton-Bressandes Grand Cru, avait, elle, atteint 260.000 euros.

Indicateur de la tendance

Au-delà de son aspect médiatique, les enchères des Hospices de Beaune sont une indication de la tendance des prix. « Notre rôle est d’utiliser notre réseau pour servir de caisse de résonance, en multipliant les événements promotionnels partout dans le monde autour de cette vente et de la cause qu’elle sert. Nous avons pu sensibiliser
plus de 500 acheteurs, aux Etats-Unis, en Europe, en Asie », précise Aline
Sylla-Walbaum, directrice internationale du pôle luxe de Christie’s.

En mars, l’autre vente de prestige, celle des Hospices de Nuits Saint-Georges au château du Clos de Vougeot, avait affiché un résultat en hausse de 9,5 % par rapport à 2019. Les 123 pièces avaient rapporté 1,6 million d’euros, dont un
premier cru adjugé 24.000 euros. Et ce, malgré l’absence d’importants
acteurs internationaux, la taxe Trump sur les vins français et la baisse du nombre de lots à la vente.